mardi 28 février 2012

Rebondissement

Ich werde nie es wieder holen: die Organisation ist der Schlüssel zum Erfolg von einem Reise! Ich werde noch einmal nicht von einer dramatischen Geschichte erzählen. Ich kann ihnen sagen, dass ich einen schwierigen Tag hatte. Ich konnte nicht die Hotel und die Kaution bezahlen, und ich konnte kein Geld von meiner Bank bekommen. I hatte nicht Internet und keine Handy… Eine Entsetzlichkeit.
Diesen Abend, gehe ich raus, bei einem Freund. Er muss der folgende Tag nach Paris zu gehen, ihre Freundin einzuholen. Dort treffe ich Erasmus Studenten,  und eine Italienische, Fleur. Nach einige unbeholfen Wörter auf Deutsch, fangen wir an in Englisch zu sprechen, was die Unterhaltung sehr leichter gemacht hat. Es war die erste mal, dass ich die Fühlung hatte, dass ich ein normal Konversation habe könnte.
Und dann haben wir entsheiden, der folgende Tag zu treffen.
I must say, that was the first real glimmer of hope since I arrived. I was thinking about her, and the world became softer and more beautiful. Then we have been dating the whole week, and I was discovering again the city. It was a whole new experience than the one I had back then. This place, which had been keeping pushing me away, finally let me in. You know that feeling, when you arrive somewhere you are going to live for some time, and you feel happy and home? Well, I didn’t feel that at all. Until then. It’s so important to feel you belong somewhere, it utterly changed my opinion about the city.
Cette fille m’a laissé une impression très forte je crois, elle était exactement ce dont j’avais besoin: drôle, mignonne et pleine d’enthousiasme. D’autant plus que cela coincidait avec l’arrivée d’un ami allemand de Paris. Ont suivi des soirées erasmus très sympathiques…

samedi 18 février 2012

Sortons un peu

Was macht man, wenn du bist allein, in ein hotel weit weg von den Stadt, and wenn deine einzige Kontakte sind zu den Leute von den Firma, die liegt auch weit weg von den Stadt...? Das ist doch kinderleicht! Man kann im Bar gehen, um Leute zu treffen, oder an eines Sportereignis teilnehmen, oder...? In Wirklichkeit, ist es nicht zu leicht, besonders wenn du sprichst schlecht Deutsch. On va simplement dire que la barrière de la langue se révèle particulièrement importante. Il est évident qu'avec un minimum de vocabulaire, on arrive à se comprendre. Cependant, la conversation ne mène jamais loin, et je trouve assez désagréable de parler de l'allemand "petit nègre" (pardonnez moi l'expression) en permanence.
J'ai tout de même pris contact avec l'amie d'une amie, qui se trouve être à Dresden depuis un semestre en erasmus. Voilà un concept, qui depuis l'Auberge espagnol fait pas mal rêver ^^. On me propose un dîner le lendemain, et je supporte donc sans mal les 2H d'aller retour, pour un premier contact avec des étudiants "locaux". Dans le Studentenwerk, se trouvent des appartements, de 3 à 4 personnes, avec une cuisine et deux salles de bain en commun. J'arrive, armé d'une bouteille de vin et d'un paquet de Pringles, et je me demande: "on va parler allemand?", et repasse en vitesse les phrases à placer lors d'une présentation, genre ce qu'on doit faire cinquante fois chaque année en cours d'allemand LV2 - en rigolant bien soi dit en passant. Toc toc, on ouvre, et je reconnais immédiatement mon interlocutrice inconnue (merci FB). Ambiance posée, on fait la cuisine en attendant que tout le monde arrive. On y trouve du français, de l'espagnol (ou catalan, la nuance est de taille), et du finlandais, et des accents bien différents. Effectivement ça parle allemand, mais très vite on me rassure: on parle de l'erasmus Deutsch, qui ne prend pas en compte les déclinaisons. Ca c'est intéressant. Je tente tout de même de placer quelques phrases en anglais, mais personne ne suit. Bon, j'aurais essayé. Forcément, en général, le nouveau intrigue, et on s'intéresse à lui--> 2-3 soirées plus tard,je confirme, je me sens parfaitement capable de détailler mon parcours en allemand :) Tout le monde est vraiment sympa, ils me laissent même finir mes phrases, ce qui, considérant le temps nécessaire pour retrouver mes mots, prend un certains temps.
Je découvre un peu plus tard les bars de la Neustadt, qui se trouve être en fin de compte, un lieu réputé pour sortir le soir. D'autant plus, qu'à la sortie d'une soirée erasmus (sympa, mais un peu trop beaucoup d'italiens), 2h du matin, j'étais bien content d'y trouver des kebabs à 3€...
Histoire de me rapprocher de ce genre d'ambiance, j'ai donc quitté mon hôtel de campagne profonde où je suis le seul client, pour la résidence étudiante Wundstrasse. Chambre de 11m2, 3 colocataires, et 50 appartements similaires dans l'immeuble: je ne m'inquiète pas, ça va envoyer du lourd.

mercredi 15 février 2012

Excursion à Dresde

Wie du kannst dich erinnern, schon war meine erste mal in Dresden nicht ganz positiv. Zwar hatte ich mich sogar gefragt, ob ich in diese Stadt halten würde. Aber danach wurde ich mich über das Ausmass meines Fehlers, nämlich hatte ich im Bahnhof geirrt... Dans la panique, j'étais descendu à la mauvaise gare, et j'avais atterri à la Neustadt (la nouvelle ville), ce qui d'après ce que j'ai pu constater, se rapproche plus de la banlieue de Dresden Altstadt, l'ancienne ville. No comment.
Dans le S bahnzug, train de banlieue, je découvre lors de la traversée de l'Elbe, par la fenêtre, la splendeur de la ville. Un controleur arrive, m'empêchant de passer pour un bon touriste, et je rengaine l'iphone, déçu. Je ne le resterai pas. A l'arrivée, je note grand magasins, Macdo, Subway, Starbucks, et de multiples magasins où règne une activité débordante. Il fait beau, presque pas trop froid, et j'ai retrouvé mes lieux repères. Niquel. J'en profite pour me balader un peu, les pieds dans le neige, le bonnet Bugs Bunny, et un sourire béat. Comme ça, je ne sais pas si les gens me regardent bizarrement pour le bonnet ou mon air niais. La traversée jusqu'au fleuve est relativement courte, et je compare le centre ville à celui de Nantes, et à la réflexion, on a aussi un nombre d'habitants similaire; quelle horreur. J'ai tout fait pour me faire muter ailleurs qu'à Nantes après la prépa, et voilà qu'après avoir traversé l'Europe (ou presque :) ), je me retrouve dans la même ville, et pire, version Allemagne de l'est! Bon, je suis quand même en Erasmus, et le campus a l'air assez conséquent, je ne m'en fait donc pas tellement. On ne s’ennuiera pas.
Je regarde l'heure, et déjà 20h. N'oublions pas les 45min de transport, qui me rappellent de vite trouver un appart en ville. Ni les affiches, qui me rappellent de vite apprendre à bien parler allemand. Ni les orteils et doigts glacés, qui me rappellent de vite faire du shopping.Hum, il y a du boulot.
Centre ville sou la neige
Gare principale (c'est la bonne)

lundi 13 février 2012

Die Leben im Büro

Bei der Vorstellung, versuchen die Leute einige französische Worte zu sagen, und ich schüttel Hände mit einem Lächeln. Schon finde ich sie freundlich. Es geht gut, solange bis sagen sie über einige Worte. Mais paré de mon sourire-qui-veut-dire-je-n'ai-rien-compris, et d'un hochement tête en rythme avec le discours de l'interlocuteur, je passe chaque épreuve brillamment. Petite parenthèse, ils n'ont pas l'air de savoir s'habiller, même au boulot. Les T-shirt et vans le prouvent.Bref.
Le tour de l'entreprise terminé, je reviens à mon bureau et fais le point: moins d'une trentaine de personnes, dont 7 ou 8 femmes, des locaux en bon état et garni de matériel de pointe (hélas point de plieuse, comme j'en ferai amèrement l'expérience), 2 bureaux par pièce et apparemment une bonne ambiance. C'est une sorte de bureau d'étude, qui gère aussi les suivi de chantier.
Un moment de solitude, et très vite un ingénieur, Mathias, passe la tête par la porte et me sort un: "Komm hier". Physiquement, il est du genre bon vivant, avec une bobine qui attire tout de suite la sympathie. Dans son bureau, partagé avec 2 femmes, il me montre le plan d'un bâtiment abritant une pompe, sous toutes les coupes possibles (Schnitt). Il commence, hélas, un discours incompréhensible qui s'interrompt 2 min plus tard devant mon air perplexe. Bzzzzzzz, une mouche vole. Armé d'un crayon et d'un papier, il m'explique le noeud du problème; dieu merci, la physique est universelle. On a une pompe qui agit en cas d'inondation, et la bâtiment doit être assez lourd pour ne pas se décoller du sol sous l'effet de la poussée d’Archimède (Auftrieb) car il occupe un volume important. Soulagement, je lui sors un sourire-qui-veut-dire-j'ai-tout-compris-et-je-suis-content, je manque de l'embrasser et retourne au bureau, les plans sous le bras. Douche froide 5 min plus tard, devant l'importance des calculs à faire. On retrouve notamment des poteaux muraux (Pfeiler) et des sortes de solives (Unterzug und Überzug), qui compliquent la tâche. Qu'à cela ne tienne, si je peux passer du temps sur une besogne compréhensible et sans parler allemand, j'achète.
Midi, un autre ingénieur arrive dans le bureau, me lance un: "komm zum Essen", et on se retrouve en moins de deux au self de l'aéroport. On marche sur un rythme rapide, on choisit un plat unique, et on mange frénétiquement comme si le temps de déjeuner était volé à celui du travail. Et effectivement, le "déjeuner" à peine terminé, nous voilà sur le chemin du retour. Pfff, j'aurai préféré une entreprise française rien que pour le culte de la pose déjeuner. Bref le reste de la journée se passe sans anicroche, et à 16h30 mon collègue de bureau m'annonce: "Mann geht weg". Je check l'heure sur ma montre,puis sur l'ordinateur, et n'y croyant pas, je lui demande de répéter. Il répète. Ensuite je check "weggehen" dans le dictionnaire. La bonne nouvelle du jour. Je finirai tous les jours à 16h30...                                              
mon bureau :)
Das Gebäude

jeudi 9 février 2012

...

Rien de tel après le chamboulement d'un déménagement, la confusion du voyage, et le désarroi à l'arrivée dans lieu inconnu qu'une situation stabilisée. La quiétude de la banlieue, le bruit sourd de la neige sur le toit, et le silence de l’hôtel accentuent cette impression de confort et de sérénité. Ce instant est généralement celui où, allongé sur son lit, on essaie de faire le point sur ce qui nous est arrivé. Cependant la fatigue et l'enchaînement trop rapide des pensées font croître chez moi un détachement vis-à-vis de ce qui pourrait désormais advenir. Et on dort...
Le réveil sonne, on est fatigué. Néanmoins, plusieurs remarques me viennent à l'esprit: le 1er jour au boulot est le plus important, j'ignore comment me rendre à mon stage, et je ne connaîs que trop bien l'opinion des allemands sur le sens de la ponctualité des français. Je me fais du mal, et je me sens frère de tous enfants de la France qui se lève tôt, et maintenant des enfants de l’Allemagne. A noter ce changement de mentalité.
Une fois dehors, je me permet d'envisager mon arrivé dans l'entreprise. Bien évidemment, je me concocte un monde imaginaire, où il serait bien entendu que, mon niveau de langue allemande laissant à désirer, on ferait des efforts pour me permettre de comprendre, et ainsi le dialogue serait inné et fluide. Cruelle désillusion! L'accent est bien incompréhensible, ainsi que me l'avait prédit une ami de München, je l'avais alors seulement pris pour une rivalité est-ouest.
La secrétaire m'ayant fait l'accueil suspend le flux jusqu'à là ininterrompu de paroles, attendant une réponse. Je rêve alors de lui sortir un joker. Comme au cas où, je vérifie mes poches. Zut, je lui demande:
-Können Sie wiederholen bitte?
Elle me répond "Deine Tasche" avec un geste descriptif, et je comprend:
-Posez votre sac on va finir de visiter les locaux...
Je ne vais pas vous permettre plus longtemps de vous délecter de mes mésaventures, sachez simplement qu'elles sont toutes du même registre. A la fin de la visite, on me permet de retourner à mon bureau. Tandis que je m'installe, mon nouveau collègue de bureau, qui parle de façon incompréhensible, me sors  un "Bonjourrr! Je parleu unn peu francais"...

lundi 6 février 2012

Arrivée à Dresden

On sait bien qu'un voyage ne débute jamais avec le départ, mais plutôt avec ses préparatifs. Cependant je ne m'attarderai pas là-dessus, car ils avaient été relativement concis...

C'est ainsi qu'après approximativement huit heures de voyage, le train s'arrête brièvement à la gare de Dresden Neustadt, me laissant d'ailleurs que peu de temps pour décharger mes bagages. Un quai vide, une sortie de la gare à la dérobée, pour finir devant un paysages d'usines genre post-URSS... Cette première sensation, je ne vous cache pas, s'est encrée profondément et a donné lieu au titre du Blog. D'autant plus que cela ne s'arrête pas là. Bien entendu, ce n'était que littéralement l'envers du décor. Me rendant de l'autre côté de la gare,du côté de l'entrée principale, je retrouve la civilisation: la clochette d'un tram, un groupe de personnes militant contre l'euro, un jeune qui fument assis sur ces bagages...ouf
Bon il me restait un endroit où me connecter à internet, cependant, point d'accès à internet nul part! Ni dans les café, ni dans les bars, ni dans les fast-foods... Le froid et les bagages n'améliorant pas les choses, je finis dans un cyber café, dans une rue sombre, tenu par un turque. Et là, c'est le drame. la recherche d'un hôtel pris plus de vingts minutes, au moyen d'une connexion internet pire que celle que j'avais à Paris dans une chambre de bonne, captant à moitié une borne wifi free ou sfr... L'information est capitale: je captais mieux un réseau sfr à 2 barres à Paris qu'à Dresden dans un cyber café. C'est le moment où l'on se pose la question de savoir ce que l'on fout dans cet endroit.
Peu importe, je ne suis pas du genre à m'arrêter en cours de route. En trois clics et un taxi plus tard, je me retrouve dans un hôtel à l'extérieur de la ville, d'une trentaine de chambres, type Bed&Breakfast, où je suis, je m'en rend compte pus tard, le seul client. Dans ma chambre, j'aperçois dans un formulaire destiné aux clients les mots internet et box: enfin, on va pouvoir souffler.
Gare de l'Est à Paris
Le passeport de ma nouvelle vie