dimanche 15 avril 2012

Jogging à Dresde



Je dois vous avouer que le premier CD que j’ai reçu était l’album de Claude francois, « Ses plus grands succès », et que tout petit, j’en étais fan. L’idée de ressembler à mon idole une heure par semaine m’a donné la volonté de perpétuer ce rituel, que ce soit à Nantes, La Baule, Paris ou bien... Dresden.  Et effectivement les bords de l’Elbe se prêtent parfaitement à l’exercice. Vous comprendrez pourquoi en voyant les photos.

Dimanche 16h, en chaussons dans ma piaule, je me demande ce j’ai fait de ma journée. Je me retourne et je vois écrit « RIEN » sur le mur… Les appels simultanés du soleil radieux à travers la fenêtre, des filles qui se prélassent sur les pelouses et de mes muscles qui pendouillent par inaction, m’exhortent à me bouger. Baskets « Asics » (pour les initiés^^), lentilles, j’active le GPS sur mon Iphone et c’est parti! Je conçois chaque jogging comme un défi lancé à moi-même. Je me dois de faire au moins aussi bien que d’habitude, et pour cela je prends plaisir à me défoncer physiquement. L'idéal pour ça, c'est qu'il y ait d'autres personnes à courir, cela motive. Malheureusement, les gens ici sont très vélo, et moins course à pied. Qu'à cela ne tienne.

 Cette fois-ci, j’ai fait 15km en 1h10, ce qui donne ça :

Avant d'arriver sur les berges, le château de Dresde 

Faîtes abstraction de la cabine^^

On a fait la course et j'ai gagné ;)

un barbec', de la tise et c'est parti..

Décor de rêve, il faut avouer


j'ai dû monter sur le pont pour la prendre celle-là, alors...

Spot le plus romantique de Dresde :$

Du haut des remparts

Au retour, l'opéra de Dresde


lundi 9 avril 2012

Weekend de Pâques


„Frohe Ostern“, wie man kann in Deutschland sagen. Daran hatte ich nicht gedacht, aber hier gibt es zwei Feiertage, Freitag und Montag. Dazu glaubte ich, dass ich noch im Praktikum sein würde. Aber ich hatte es schon beendet, um die Vorlesung an die Universität zu besuchen. Dann habe ich nichts, wirklich nichts zu tun, weil die anderen Leute weg waren. 
Pour résumer, je me retrouve un weekend de Pâques de 4 jours entiers tout seul à Dresde, alors qu’il fait aux alentours de 0° dehors, le tout sans chocolat. Hum, ça sent le weekend bien morose. 
Vendredi soir, petit dîné chez un ami qui partait le lendemain, avec trois allemands, un français et deux hongroises. J’avais pris l’initiative de l’apéro français, avec gâteaux apéros, saucisson, et surtout un bon vin rouge. Une bouteille ramenée d’Italie dont la qualité contraste profondément avec ce que l'on trouve dans les supermarchés allemands.Le reste du repas était délicieux, un plat de légumes un peu épicé fait par les filles. 
Samedi soir,comble de la chance, je trouve même un groupe pour sortir. Trois heures et une bouteille de mauvais bourbon de 75cl à deux plus tard, on part en boîte. (Ne me demandez ni le nom, ni la localisation...). Mais je me souviens quand même avoir joué au billard (1er étage de la boite) avec des inconnus, sans payer ni les parties, ni les boissons. Et aussi avoir dégagé des gens à coups de coudes pour danser avec une fille, dont le mec est arrivé 30sec plus tard avec deux verres. Et aussi avoir fait la fermeture de la boite en criant « ouuuuuuuuuuuuuuuh !! ». Et aussi avoir discuté en allemand/anglais avec des inconnues dehors pour trouver un after. Et enfin avoir attendu 10min un tram qui ne circule plus la nuit, avant de m'en rendre compte, et 15min le bon tram…Normal.
Spéciale dédicace à mon italienne préférée!




mercredi 4 avril 2012

Journée typique au boulot


6h45: Ich stehe auf. Eigentlich nicht zu schwierig, weil die Sonne sich schon durch den Fernster sehen lässt, selbst wenn es früh ist. Dazu war die letzte mal, dass ich wie früh aufstand bin, für meinen Sommer Praktikum in Saint Nazaire. Ich musste auf der Baustelle um 7h30 sein, fünf Tage pro Woche…
Ensuite 15 min pour me rendre à la gare, et je n'ai que peu de marge. En effet, en Allemagne il faut savoir que:
-les trains, Straßen-Bahn (tram), et S-Bahn sont toujours à l'heure (on n'évoquera pas le RER B à Paris)
-les gens traversent sur les passages piétons, mais encore plus incroyable, attendent que le petit bonhomme passe au vert (même s'il n'y a absolument aucune voiture, ils sont fous)
-enfin je passe devant une école maternelle, et je dois attendre que le monsieur qui s'occupe de la circulation m'autorise à passer
Dans le S-Bahn qui m'emmène au boulot, on se fait contrôler à chaque trajet, et pourtant je n'ai jamais vu quelqu'un sans carte de transport (eh oui, ils sont bizarres ici)
Bref, arrivé dans l'entreprise, poignée de main à tout le monde, je me plante devant l'ordinateur, et c'est parti pour 7h d'Auto CAD. Quand on sait que ce logiciel est impossible en français, alors imaginez la version allemande. On peut dire que j'ai passé pas mal de temps à cliquer au pif.
11h30: courte pause déjeuner, où l'on se rend dans une cantine pas très loin. Le rituel est sacré: on prend plateau et couverts (pas de verre ici, car l'eau est payante), on se penche pour observer les différents plats, on se sert, puis on décharge le plateau sur la table avant de le poser contre le mur. Gain de place non négligeable. Suite du rituel, on mange le plat avant l'entrée... Gain d'énergie n'excuse cependant pas tout, quelle hérésie! De retour au bureau, on dit "Mahlzeit" à tout le monde, ce qui équivaut à un "bon appétit", mais après le repas.
Je rappelle un peu ce que je fais. Je travaille avec un Docteur Ingénieur, et l'aide sur des projets d'une centaine de milliers d'euros environ. On part de la problématique, puis on passe par le chiffrage des solutions, et enfin le dossier final à remettre au maître d'ouvrage. Je travaille en amont, et après son analyse, on approfondit ensemble.
4h30: on arrête tout projet en cours et on quitte le bureau pour attraper le S-Bahn, car sinon on est bon pour 30 min d'attente.
Le retour chez moi se fait en passant chez Lidl, j'évite de prendre du pain(pas terrible ici), et je prends des produits frais, dont des légumes souvent mauvais, mais indispensables. 50 m plus loin, 10 étages plus haut, dans 11 m2, je me retrouve "chez moi". D'où le besoin impériale de sortir le soir^^
point vert: chez moi
point rouge: lieu de travail